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Le vert

C’est une couleur hautement symbolique, dont la perception varie selon les civilisations et les époques. L’histoire du vert comme celles des autres couleurs demeure profondément liée à celle des sociétés. Elle nous ramène aux aléas du goût et des modes, aux superstitions et associations avec différentes valeurs, mais aussi aux contraintes de fabrication et de production que les teinturiers, peintres et chimistes rencontreront au fil du temps.
Couleur préconisée par bon nombre d’entre nous (on lui attribue notamment des vertus calmantes) le vert est devenu l’une de nos tonalités de prédilection.
Chez Liaigre, le vert appartient à une catégorie de couleurs qui revendiquent leur naturalité, ou du moins leurs liens avec la nature.
Associé à des matériaux raffinés et décliné dans toutes ses nuances, il trouve aisément sa place dans l’environnement domestique en ville ou ailleurs…

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C’est une couleur hautement symbolique, dont la perception varie selon les civilisations et les époques. L’histoire du vert comme celles des autres couleurs demeure profondément liée à celle des sociétés. Elle nous ramène aux aléas du goût et des modes, aux superstitions et associations avec différentes valeurs, mais aussi aux contraintes de fabrication et de production que les teinturiers, peintres et chimistes rencontreront au fil du temps.
Couleur préconisée par bon nombre d’entre nous (on lui attribue notamment des vertus calmantes) le vert est devenu l’une de nos tonalités de prédilection.
Chez Liaigre, le vert appartient à une catégorie de couleurs qui revendiquent leur naturalité, ou du moins leurs liens avec la nature.
Associé à des matériaux raffinés et décliné dans toutes ses nuances, il trouve aisément sa place dans l’environnement domestique en ville ou ailleurs…

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Si l’attrait pour la couleur verte et la symbolique qu’on lui prête varient selon les époques, le vert est synonyme de nature dans la plupart des civilisations. Le lien est même évident, tant le vert est omniprésent dans notre environnement : ce vert ou plus justement cette multitude de verts sont ceux des grands espaces, des forêts qui couvrent une partie de notre planète, de l’oasis en milieu désertique, une image d’abondance, de luxuriance, d’harmonie : celle d’un Eden… Associé au printemps et à la nature résiliante, le vert a très vite été considéré comme synonyme de jeunesse, de vitalité, de croissance.
La culture chinoise dans laquelle chaque couleur correspond à un élément, l’associe au bois.
Mais à ce vert végétal, il faut ajouter le vert aquatique, celui des eaux stagnantes, environnement mystérieux qui lui a prêté une image ambivalente (c’est la couleur des créatures enchantées : fées, elfes, sorciers et sorcières), c’est un vert plus inquiétant une couleur associée au poison, aux maléfices. Le moyen-âge occidental associe le vert au diable. C’est aussi une couleur qui symbolise le destin, la chance et l’infortune, d’où sans doute sa présence sur les surfaces liées au jeu : tables de casino ou de ping pong, billards,…
Mais l’éventuelle peur du vert semble être bien plus prosaïquement liée à son instabilité pigmentaire, car des siècles durants teinturiers et chimistes échouent à en fixer les nuances sur la plupart des supports.
Il faudra attendre le XIXème siècle pour voir ce problème résolu, avec pour conséquence presque immédiate un retour en grâce du vert, n’en déplaise aux superstitieux…

La première moitié du XIXème siècle en Europe voit naître le courant romantique. Ses précurseurs à la fin du XVIIIème siècle (Rousseau et Goethe notamment) font l’apologie du retour au naturel, vantent les vertus du paysage, et des promenades en plein-air qui font parfois l’objet de collecte: à l’image de l’herbier que va constituer Jean-Jacques Rousseau à la fois curiosité encyclopédique et fascination contemplative. Pourtant le vrai point de bascule peut être fixé à l’époque de la révolution industrielle, cette nouvelle ère étant marquée simultanément par des progrès techniques et une profonde altération de l’environnement partout où ont été édifiées mines et usines. Les premiers grands exodes ruraux, suscitent une nostalgie pour une campagne intacte et cette dernière s’exprime dans la peinture, Rosa Bonheur, Jean-François Millet représentent les travaux des champs, tandis que Gustave Courbet peint inlassablement les sous-bois sauvages de sa Franche-Comté natale. L’invention de la peinture en tube précipite les artistes au dehors : on peut enfin peindre “sur le motif” et cette fois la plupart des peintres contemporains de la seconde moitié du XIXème siècle vont sortir de l’atelier et représenter la nature. Dans le même temps, les habitants des grandes villes aspirent à en sortir dès qu’ils le peuvent, quitte à ne faire que quelques kilomètres pour trouver un environnement un peu plus bucolique.
Progressivement aussi cette couleur devient synonyme de santé et d’hygiène, notamment parce qu’une bonne part de la pharmacopée traditionnelle repose sur l’utilisation de plantes… Place donc au vert qui prend soin du corps et de l’âme.

Selon l’historien Michel Pastoureau “Toutes les enquêtes d’opinion montrent avec une belle régularité qu’en Europe occidentale, depuis plus d’un siècle, le vert vient en deuxième position après le bleu, lorsque l’on interroge les individus sur leur couleur préférée”. (1)
Cet attrait pour le vert s’exprime particulièrement dans l’univers de la maison, notamment parce que l’on reconnaît à cette gamme de couleurs des vertus apaisantes.
Le goût pour le vert dans la décoration n’est pas l’apanage des citadins, nombre de villégiatures en montagne, bord de mer, campagne font ce même choix, le vert à l’intérieur de la maison renvoyant à l’environnement naturel à l’extérieur.

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